Le hiéromoine Jérôme de Simonos Petras (1871-1957) et l’archimandrite Sophrony Sakharov (1896-1993), ont été canonisés par le Patriarcat œcuménique
Le Saint-Synode du Patriarcat œcuménique a publié le communiqué suivant au sujet des deux canonisations : « Le 27 novembre 2019 s’est réuni le Saint-Synode, sous la présidence de Sa Toute-Sainteté [le patriarche Bartholomée], afin d’examiner les travaux programmés pour sa session de trois jours. Après la lecture des procès-verbaux des séances précédentes a eu lieu l’examen des sujets portés à son ordre du jour.

En particulier, le Saint-Synode, acceptant le rapport de la Commission canonique, a inscrit au ménologe de l’Église orthodoxe le hiéromoine Jérôme de Simonos Petras, qui fut higoumène du monastère patriarcal et stavropégique de Simonos Petras, puis ensuite économe et père spirituel du metochion de l’Ascension de Vyronas dans l’Attique, et de l’archimandrite Sophrony Sakharov, higoumène et fondateur du monastère patriarcal et stavropégique Saint-Jean-Baptiste dans l’Essex, tous deux étant connus pour leur sainte vie ».

Le hiéromoine Jérôme de Simonos Petras (1871-1957) et l’archimandrite Sophrony Sakharov (1896-1993), ont été canonisés par le Patriarcat œcuménique
Le hiéromoine Jérôme de Simonos Petras, dans le monde Jean Diakogiorgis, naquit en Asie Mineure en 1871 et entra au monastère de Simonos Petras en 1888, où il devint moine en 1920. Le père Jérôme passa 43 ans au monastère de Simonos Petras, dont onze ans comme higoumène, et 26 ans au metochion de ce monastère à Athènes dédié à l’Ascension. C’est là qu’il décéda le 7 janvier 1957.

Grand ascète, ami des saints contemporains Nectaire d’Égine et Sabbas de Kalymnos, le père Jérôme fut un père spirituel renommé. On peut lire ici la traduction française de sa biographie écrite par le métropolite de Mésogée et de Lauréotique Nicolas.

Quant au père Sophrony, (dans le monde Serge Sakharov, image ci-dessus) il naquit en 1896 à Moscou.

Doué d’un grand talent artistique, Serge fit des études à l’académie des Arts entre 1915 et 1917, et ensuite à l’École de peinture, sculpture et architecture de Moscou entre 1920 et 1921.

En 1921, il quitta la Russie et s’installa à Paris en 1922, entreprenant ensuite des études de théologie à l’Institut Saint-Serge. En 1925, il quitta l’Institut et Paris pour devenir moine au monastère Saint-Pantéléimon sur le Mont Athos, où il devint disciple de saint Silouane l’Athonite. Après le trépas de celui-ci, le père Sophrony vécut dans la solitude, toujours sur le Mont Athos, à Karoulia, puis dans une caverne près du monastère Saint-Paul.

En 1941, il fut ordonné prêtre et devint père spirituel de nombre de moines athonites. Après la Seconde Guerre mondiale, il revint en France, cette fois à la Maison russe de Sainte-Geneviève-des Bois, où il assistait le prêtre local et confessait les fidèles.

Après avoir rassemblé un certain nombre de personnes aspirant à la vie monastique, il partit en Grande-Bretagne, où il fonda en 1959 le monastère Saint-Jean Baptiste à Maldon, dans l’Essex, dans la juridiction du Patriarcat de Moscou. En 1965, il se plaça avec son monastère sous la juridiction du Patriarcat de Constantinople. Connu pour sa biographie de saint Silouane, le père Sophrony écrivit plusieurs ouvrages sur la vie spirituelle orthodoxe. Il fut aussi père spirituel de nombreux clercs et laïcs, le père Sophrony décéda en 1993 à Maldon. Lien

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Novembre 2019 à 16:53 | Permalien



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